Une nuit dans un musée [PV Anna Buki]

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Tôshirô arriva devant le musée. Il était majestueux, d'ailleurs il s'étendait aussi sur plusieurs hectares. Mais les sculptures extérieures étaient magnifiques. Les marches menant à l'entrée étaient en marbre, les pavés aussi, tout reflétait une grande richesse. Il voulut rentrer mais quelque chose le poussa à attendre. Il décida donc de ne pas résister à ce sentiment. Les minutes passèrent et il attendait, toujours assis sur le banc en face du musée. Le drapeau japonais flottait à l'entrée, des couples passaient et le dévisageaient, sans doute à cause de ses vêtements. Il les ignorait et il ne faisait plus attention à lui.
Bien qu'il ne l'avait jamais vraiment apprécié, le fait que Gin soit mort "l'attristait" un peu. Il aurait voulu lui parler avant, mais il était trop tard maintenant.
Il reporta son attention sur le musée et le regarda encore une heure. Le soleil commençait à décliner et un vent frais s'installa. Se laissant porter par la voix des passants, il s'endormit. Il se réveilla deux heures plus tard. Il faisait nuit, les lampadaires étaient allumés. Il se leva, croyant que le musée avait fermé, mais cela était faux, du moins d'après ce qu'il voyait mais il aurait dû fermer une heure plus tôt. Pourtant les lumières étaient encore allumés et il semblait y avoir du mouvement à l'intérieur. Ne sachant que faire, il décida de rentrer à l'intérieur. Il n'y avait personne à l'accueil. Il continua d'avancer quand il entendit deux personnes parler dans l'entrée.


-"Bon, on peut rien faire pour l'alarme, elle est vraiment HS."

-"Et on fait comment pour ce soir alors ?"

-"On postera des gardes à l'entrée, y'a pas d'autre moyens."


Ils éteignirent les lumières, actionnèrent un bouton pour fermer tous les volets du musée et sortirent. Ils fermèrent la porte à double-tour et partirent. Visiblement, il s'était fait enfermé. Bon, au moins, il serait pas repéré car l'alarme ne marchait plus. Mais bon, être enfermé dans un musée, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
Il décida d'avancer dans les couloirs, muni d'une lampe de poche qu'il avait trouvé à l'accueil. Il se promena, admira les sculptures et regarda par la fenêtre. Le musée décrivait un grand carré avec une cour au milieu. Seule les façades extérieures avaient des volets, les intérieures non. et les gardes étant posté à l'entrée dehors, il ne serait pas repéré. Le clair de lune éclairait les couloirs, leur conférant une allure un peu ténébreuse.
Il continué d'avancer quand il entendit une voix, visiblement de jeune fille. Il alla vers l'endroit d'où la voix émanait et regarder. Il vit une jeune fille assise dans un coin. Il la regarda, n'osant pas l'éclairer avec la lampe de poche pour ne pas l'éblouir. La lumière lunaire ne suffisait pas non plus à l'éclairer, à l'inverse du visage de Tôshirô. Il la regarda et lui demanda.


-"Euh... Excusez mon manque de délicatesse... Mais vous êtes qui ?"


Il la regarda un peu mieux mais rien n'y fit. Il n'y arrivait pas. Il se contenta alors d'écouter sa réponse.



[HRPG : Si le sujet ne te convient pas, dis-le moi et je le changerai.]

Ce matin, Anna avait rendez-vous avec de vieilles amies. Elle se leva tôt et prit du temps à se pompner. Faire bonne impression aprés tout ce temps, il lui fallait faire bonne impression ! Elle avait customisé un vieux t-shirt trop petit qu'elle avait coupé aux ciseaux jusqu'au nombril. Son pantalon était coupé aussi à plusiers endroits. Elle n'aimait pas trop ce look mais c'était celui de ses anciennes amies et elle le réspéctait et s'adaptait. Elle se rendit donc au musé et se planta devant. Il était grand vraiment grand, elle en avait un peu peur d'ailleurs. Elle "dégaina" spn portable et appella une de ses amies. Elles arrivaient. Elle patienta un peu et remarqua un jeune homme endormit sur un banc. Elle haussa les épaule et conclu : " sa petite amie lui a posé un lapin" . Ses amies arrivérent et elles entrérent ensemble dans le musé. Anna était mal à l'aise, ses amies ne lui parlaient pas et se fesait des messes basses. Au bout d'un temps tout rentra dans l'ordre et elle jouérent à rire des tableaux et scultures. Elles rirent aussi du fait qu'une d'entre elles passa des heures devant une statue d'atlhéte grec. Puis tout d'un coup, il était tard, les filles se mirent à courire. Ni comprenant rien, Anna les suivit en criant. Mais, rapidement, elle les perdit de vue et se perdit aussi. Elle traina longtemps et tout d'un coup, il fit noir.

*Ne pas paniquer*

Elle s'assit sur un banc et commença à chercher son portable dans ses poches. C'est alors qu'elle se rapella qu'elle l'avait prété à une des filles pour qu'elle appelle son petit ami pour que celui-ci se mette au sport et ressemble à un athléte grec. Anna soupira.

*Merde*

Elle n'osait pas se lever : elle était perdue, il fesait noir et elle commençait à avoir drôlement peur. Alors, elle chantonna tout bas pour chasser la peur et réfléchir. Quelqu'un arriva, apparement son chant l'avait intrigué.

*Je ne suis pas seule alors !*

Ce dernier lui dit :

-"Euh... Excusez mon manque de délicatesse... Mais vous êtes qui ?"

Elle se leva aussitôt et faillit se jeter dans ses bras. Les larmes lui montaient aux yeux. Il connaissait sûrement la sortie ! Elle allait sortir de la et elle pourrait préparer tranquillement sa vengeance. C'est alors qu'elle se rapella qu'il lui avait demander son nom. Elle se présenta alors :

- Je suis Anna Buki ! Et toi ?

Elle enchaina vite :

- Tu sais ou est la sortie n'est-ce pas ? dis moi que tu sais ou est la sortie.

En même temps qu'elle prononçait ces paroles, elle désesperait, il y avait peu de chance qu'il connaisse la sortie car il fesait noir et s'il était arrivé jusqu'à elle c'est qu'il s'était fort enfoncé dans l'énorme musé.

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Tôshirô la regarda se lever rapidement et elle se présenta.


- Je suis Anna Buki ! Et toi ?


Sans même lui laisser le temps de répondre, elle enchaina rapidement :


- Tu sais ou est la sortie n'est-ce pas ? dis moi que tu sais ou est la sortie.


Tôshirô la regarda bizarrement. Oui, il savait à peu près où était la sortie, mais dehors, il y avait des gardes et on les prendrait surement pour des voleurs, étant donné que l'alarme était HS. Puis il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance ou pas. Pourquoi il doutait comme ça ? Bonne question, lui-même l'ignorait. Il la regarda et décida de lui mentir, avec une part de vérité concernant les gardes.


-"Ben, désolé, non, la sortie m'est inconnue mais de toute façon, des gardes sont postés dehors. Comme tu l'as remarqué, l'alarme n'a pas sonnée, c'est pour cela que des hommes sont en faction autour du musée, elle ne fonctionne plus. Et vu l'heure qu'il est et vu la situation, si on sortait maintenant, on serais pris pour des voleurs. Donc le mieux c'est de passer la nuit ici et d'attendre l'ouverture demain. Et mon nom est... Shûra Nippon."


Il lui avait donné un faux nom. Mais pourquoi mentait-il ? Bon, certes, y'a le truc de la confiance. Mais bon... Enfin, il éclaira le couloir avec sa torche et vit un panneau. Il s'en approcha. Le panneau était accolé sur une porte. Celle du personnel sans doute. Il l'ouvrit et rentra dedans. C'était bien la salle de repos du personnel. Il s'approcha du réfrigérateur et l'ouvrit. Il était plein. Il retourna voir Anna.


-"On a de quoi manger, t'as pas faim ? Y'a du bentô, des nouilles instantanées, des hot-dogs..."


La salle était sans fenêtre, il alluma la lumière et la parcourut du regard. Il y avait un canapé, une table et des choses. Puis un micro-onde et une machine à café dans un coin posé sur un meuble.


-"Allez rentre, sois pas timide."


Il lui sourit.

Anna s'affeça, il ne connaissait pas la sortie. Il entra dans une petite salle et elle l'attendi. Il revint en disant qu'il y avait de quoi manger à l'interieur. Génial, elle n'avait pas mangé avec tout ça. Il retourna dans la salle et elle s'arrêta sur le pas de la porte. La piéce était étrange, on aurait dit un appartement à l'interieur du musé. Elle n'osait pas entrer, non vraiment ça ressemblait trop à un appartement. En même temps, elle n'allait pas rester là comme une conne pendant des heures. Alors qu'elle pensait à ce dilemme qui s'offrait à elle , il l'invita à entrer :

-"Allez rentre, sois pas timide."

Il lui sourit et elle lui rendit son sourire. Ok, elle alait entrer. Elle avança d'un pas puis d'un autre et se retrouva à l'interieur. Elle se rapella alors qu'il avait dit qu'il y avait à manger. Elle sourit et dit :

- On se fait quelque chose à manger ? Moi en tout cas, je me ferait bien des hot-dogs.

Elle s'avança du micro-onde et fouilla les armoires à la recherche de pain. Elle n'en trouva pas mais trouva des hot-dogs chimiques, emballé et tout préparés. Elle frémit :

*Beurk*

Enfin, peut-être que c'était bon quand même qui sait ? De toute façon, elle ne revenait jamais sur ses choix. Elle lut les instructions puis les mits dans le micro-onde, en ayant prit soin de les oter de leur paquet. Elle culpabilisait un peu, elle n'avait pas le droit de faire ça: quelque part c'était du vol.

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Après qu'il l'eut invitée à rentrer, elle rentra donc dans la pièce. Elle hésita légèrement mais elle rentra quand même. Elle regarda la pièce et dit :


-" On se fait quelque chose à manger ? Moi en tout cas, je me ferait bien des hot-dogs."


La jeune n'avait pas l'air d'apprécier les hot-dogs préparés mais elle s'en contenta. Elle les plaça dans le micro-onde et l'alluma. Tôshirô fit un peu de thé et en servit deux tasses. Il trouva du sucre dans les armoires et il prit des cuillères dans les tiroirs. Il vit à son visage que ça la gênait un peu de se servir. Il la regarda et lui dit :


-"C'est vrai que c'est pas bien, mais on a pas demandé à rester ici cette nuit. Ce n'est que par malchance. Et puis si ça t'arrange, je laisserai un peu d'argent comme ça on sera quitte."


Il alla dans un coin de la pièce et trouva un chaine hi-fi et des CD. Il en prit un d'Apocalyptica et le mit. Il régla le volume et retourna près de la table. Le micro-onde émit le son caractéristique de la fin de cuisson. Il s'en approcha, ouvrit et sortit les hot-dogs et les posa sur la table. Il invita Anna à s'asseoir et il s'assit à son tour.

Anna s'installa et commença à manger. Ils étaient vraiment bien fournis ici, il y avait même des CDs. Comme prévu les hot-dogs étaient moins bons que des préparés maison mais ça ne la dérengea pas vraiment, elle commençait à être habituée au chimique. Le chimique c'est le moins cher, mais elle ne connaissait jusque là que la purée chimique. Elle termina son hot-dogs puis pensa à ce que le garçon avait dit. Elle haussa les épaules :

- Ne soit pas ridicule, utilise ton argent pour autre chose. Enfin , merci de te soucier de ma tranquilité.

Tien, il y avait une télévision mais aparement pas le cable, selement un lecteur DVD. Dommage ce soir, ils passaient la finale de Secret Story. Elle se leva, alla prendre un verre d'eau, le remplit et en but une gorgée. Toujours avec son verre d'eau en main, elle s'accroupit prés des DVD et commença à regarder ce qu'il y avait. Elle avait froid, c'est étrange comme la température d'un musé peux chuter.

*Pourquoi je suis habillée comme ça ?...bon ok, j'avais pas prévu...*

En repensant à ce que ses amies lui avaient fait, elle ragea tellement qu'elle faillit balancer son verre d'eau sur un mur. Au lieu de le balancer, elle le vida d'une traite. Plus pacifique.

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Tôshirô mangea son hot-dog en silence. Le temps passa lentement. La pièce était bien éclairé mais l'absence de fenêtre mettait Tôshirô mal à l'aise. Il n'était pas claustrophobe, mais cela mettait une ambiance un peu lourd. C'est comme si la pièce était imprégnée non pas d'une mauvaise, mais pas d'une bonne aura non plus. L'atmosphère était légèrement oppressante. Anna avait fini son hot-dog, elle le regarda et dit :


- Ne soit pas ridicule, utilise ton argent pour autre chose. Enfin , merci de te soucier de ma tranquillité.

-"Non, c'est pas ça, enfin si un peu, mais c'est surtout qu'on va devoir passer la nuit ensemble dans le musée. Alors autant qu'elle se passe bien."


Dit-il en souriant. Il but son verre d'eau et regarda Anna se lever. Elle partit près de la télévision et regarda les DVD présents. Il vit qu'elle eut un frisson. Pas étonnant, la température avait incroyablement baissée au cours des dernières minutes. Il se leva, elle but son verre d'eau. Tôshirô s'approcha d'elle et lui tendit sa veste blanche. Même si elle n'avait pas de manches et était fine, elle était faite en une matière qui gardait la chaleur et donc réchauffer incroyablement.
Il la posa sur les épaules de la jeune fille et dit :


-"Prends-la, tu vas attraper froid sinon. Ça serait bête... Et je crois que je vais aller aux toilettes deux minutes. Je reviens."


Tôshirô sortit de la pièce. En sortant, l'atmosphère oppressante se renforça. Il n'avait pas peur des esprits, il en était un après tout, mais là, c'était différent. Il y avait peut-être le fait que c'était un grand musée plongé dans l'obscurité aussi. Enfin bref, il porta la main à son katana, vérifia qu'il l'avait toujours et se rendit aux toilettes. Il en ressortit après s'être lavé les mains, en retournant dans la pièce, il vit son faucon, il le présenta à Anna.


-"Tiens, je te présente Akanagareboshi, c'est mon faucon."


Son faucon s'envola et alla se poser sur l'épaule d'Anna. Il s'approcha d'elle et s'accroupit aussi.


-"Tu as trouvé un bon film ?"

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Tôshirô, accroupi à côté d'Anna, la regardait caresser son faucon. Elle lui demanda :


- Voilà, choisis...Moi je veux bien les trois mais bon...le cadre n'est peutêtre pas adapté pour le film d'horreur.


Tôshirô regarda les résumés des trois films. Les trois lui plaisait bien mais il ne savait lequel choisir. Il hésitait à choisir. Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas vu donc il n'était plus au courant des nouveautés et autres. Ouh le paysan direz-vous, mais bon. Alors qu'il regardait d'un peu plus près la jaquette de Silent Hill, quelque chose lui arriva.
Il se sentit léger et se vit soudain de haut. Il voyait son corps accroupi à côté d'Anna, il se voyait tenir la jaquette mais c'était comme s'il n'était plus dans son corps. Il voyait la scène de haut et eut l'impression que le temps s'était figé. Il ne savait pas quoi faire. Il était ici et là. Il était dans la pièce avec Anna sans y être. Il avait l'impression qu'il pouvait aller où il voulait dans cet état, le temps et l'espace n'était plus important pour lui. Comme s'il était aboli de tout cela. Que se passait-il ? Il l'ignorait et nul n'aurait sans doute pu lui apporter la réponse. Cela était un de ces phénomènes extrêmement rare et étrange qui n'arrive pas souvent. Mais pourquoi maintenant. Il avait senti quelque chose dans les couloirs, ils étaient coincés dans ce musée, et maintenant ça. Cela faisait trop de coïncidences pour lui. Il n'aimait pas cela. Soudain, il s'éloigna de la pièce, comme s'il prenait de la hauteur. Il se sentait irréel, il avait l'impression d'être seulement une volute de fumée. Dit comme ça par un esprit, cela semblait étrange, mais il ne se sentait pas vivant. Comme si son esprit avait abandonné son corps. Puis soudain, rien, ce fut un écran noir.
Il se "réveilla" dans une pièce faiblement éclairé. Quelque chose rodait autour de lui. Il ne savait pas ce que c'était mais il le sentait malsain. Et cette chose apparu devant lui, le visage voilé dans l'obscurité. Seul son corps était visible, et encore... Mais rien que cela n'était déjà pas très rassurant. Il se tourna vers elle et cette chose lui parla.


-"Hunhunhun, comment te sens-tu dans ce musée, dans mon musée ?"

-"Euh, vous êtes quoi ?"

-"Un esprit, cela ne se voit pas ?"

-"Ben si mais bon, vous foutez quoi dans ce musée ?"

-"Il me semble te l'avoir dit. Ceci est mon musée."

-"Assez inhabituel mais cela ne m'étonna pas de toi, ton aura est malsaine."

-"Bien, je te donne jusqu'à deux heures du matin pour sortir, après cela, vous serez à moi."

-"Pourquoi ? Juste moi, ça ne te suffit pas, tu veux aussi la prendre ? Elle n'a rien à voir dans cet histoire."

-"Pas plus que toi."

-"..."

-"J'ai visé juste apparemment. Bien, n'oublie pas, deux heures du matin. Ou tu sors, ou je vous garde. Bien sûr, la sortie ne sera pas facile. MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA."


Un éclair blanc le frappa et il revint dans la pièce, dans son corps. Le temps semblait ne pas s'être écoulé. Il porta la main à son visage et la posa ensuite sur l'épaule d'Anna. Cela était réel. Pourtant cette vision lui avait semblé réelle elle aussi. Mais il avait dû rêver, avec toute cette fatigue. Mais n'empêche que cela le tourmentait. Enfin bref, tenant toujours la jaquette de Silent Hill, il lui dit :


-"Si ça te dérange pas, j'aimerais bien voir celui-là."


Il lui donna le DVD. Il regarda autour de lui, prit son katana près de lui et regarda Anna. Il ne fallait pas l'inquiéter inutilement. Il ne lui dirait rien, mais il resterait sur ses gardes, au cas où. Il était minuit, ils avaient deux heures. Après le film, ils auraient environ une demi-heure. Mais rien ne le garantissait que dehors il les laisserait tranquilles. Mais dans l'immédiat, il ne fallait plus y penser.
Il regarda Anna et lui sourit.

Pendant une demi-seconde, il parrut avoir un vertige. Mais Anna passa la dessus. Il lui dit :

-"Si ça te dérange pas, j'aimerais bien voir celui-là."

Et lui tendait "Silent Hill". Anna frissona rien qu'en voyant le dessin sur le DVD. Elle alluma la télé puis le lecteur DVD et introduisit le DVD dans celui-ci.

*C'est parti !*

Elle se leva, doucement pour ne pas faire tomber le faucon mais il s'envola dés qu'elle fut debout. Elle regarda le fauteuil et fit tourner la télévision pour qu'elle soit bien en face. Elle avait remarqué que le jeune garçon avait pris son katana prés de lui.

*Etrange, enfin, peut-être que c'est pour avoir moins peur du film, se sentir en sécurité*

Elle ne s'inquieta pas plus que ça en s'assit dans le fauteuil. Le film començait. Elle prit ses aises sur le fauteuil et s'empara d'un coussin qu'elle serra contre elle au grés de ses peurs.

Musique pour RPG : Aucune.
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Tôshirô s'assit dans le fauteuil comme Anna. Le film commençait. Tôshirô essaya de se concentrer dessus mais il n'y arriva pas. Normal ou étrange, mais après ce qu'il avait vu, c'était normal qu'il soit mal-à-l'aise. Son faucon, s'étant envolé de l'épaule d'Anna, vint se poser sur la sienne avant de lui mordiller l'oreille, comme à son habitude. Tôshirô leva la main et le caressa sous le cou. Son faucon ferma les yeux et vint ensuite se mettre sur ses genoux. Tôshirô lui caressa la tête.
Tôshirô se reporta sur le film. Les scène censées être effrayantes ne lui faisaient aucun effet. Même complètement concentré dessus, il n'y arrivait pas. Peut-être parce qu'il était habitué à côtoyer des esprits, mais même le truc tout-à-l'heure, qui en était un, l'avait quand même un peu effrayé.
Tôshirô crut entendre un bruit dans le couloir. Il se leva et alla voir. Rien. Il était à peine minuit et demi. Et déjà, il commençait à entendre des choses, enfin peut-être que c'était son imagination aussi. Il revint dans la pièce et prit la bouteille d'eau et leurs deux verres. Il revint ensuite s'asseoir dans son siège. Il versa de l'eau dans le verre d'Anna, qu'il lui tendit, attendit qu'elle le prenne et versa un peu d'eau dans son verre, qu'il but.


*'Tain, le même bruit que tout-à-l'heure. Va falloir que je lui dise dans pas longtemps. C'est comme si ça se rapprochait.*


Tôshirô regarda ensuite Anna. Comment lui dire ?



[HRPG : Vraiment désolé du post pourri mais j'ai plus d'inspi.]

Anna avait vraiment trés peur elle. Le garçon se leva et lui tendit un verre. Elle le prit distraitement et entendit qu'il le remplissait. Il n'avait pas l'air trés bien, Anna le sentait ailleurs...mais ou ? Peut-être avec sa petite amie car, elle le reconnaissait a à présent, c'était le garçon qui était tout seule sur le banc devant le musé. Elle but son eau mais faillit tout craché car elle eut un sursaut à cause du film. Du coin de l'oeil, elle remarqua qu'il la regardait. Etrange mais elle ne releva pas. Le film se termina et Anna en était un peu soulagée. Au moins, elle pourrait se vanter de l'avoir vu, la nuit, enfermée dans un musé ! Elle termina son verre puis se tourna vers Toshirô. Elle bailla et demanda :

- ça te dérange pas si on éteint la lumiére ? Je suis trop crevée moi...

Elle rebailla et cala le coussin dérriére sa tête. Déjà elle commençait à somnoler. Mais, le silence était trop pesant, ce n'était pas normal. Surtout que de temps en temps un petit bruit pouvait être distingué.

* C'est peut-être ça qui le tracassait...*

Elle commençait à stresser un peu mais se mit à chantonner une ancienne comptine dans sa tête et la peur passa.

[hrp] C'est rien : moi c'est pas meiux xD [/hrp]

Tôshirô entendit Anna lui poser une question après un bâillement. Elle lui demandait si elle pouvait éteindre la lumière. Tôshirô fit oui de la tête et se leva pour éteindre la lumière. La pièce fut alors plonger dans le noir complet (presque), avec pour seule lumière les chiffres rouges de la pendule et la lumière lunaire qui filtrait par le bas de la porte. Tôshirô se leva du siège pour aller s'asseoir près de la porte à genoux, son katana posé devant lui. Son faucon était resté près d'Anna. Les bruits s'étaient calmés. Tôshirô, qui voyait assez bien dans le noir, jeta un rapide coup d'œil à Anna. Elle dormait tranquillement. Il entendait sa respiration discrète et régulière. Il dut lutter de nombreuses fois contre le sommeil. Le bruit s'était calmé certe, mais le stress restait ; le stress qu'un ennemi apparaisse à tout instant. Tôshirô pensait surtout au dicton qui disait : le calme avant la tempête. C'était peut-être ça. C'était devenu calme pour qu'ils soient moins sur leurs gardes. Cette seule pensa réveilla parfaitement Tôshirô. S'il était seul, à la limite ça irait, mais là, il avait une vie à protéger. Même s'il la connaissait que depuis quelques heures, chaque vie avait la même valeur pour lui. Aucune ne valait plus ou moins que l'autre, voilà pourquoi il devait la défendre au péril de sa vie.
Il pensait toujours à toutes ces choses philosophiques quand soudain...


[HRPG : Je te laisse choisir la suite. Ou on continue la version "Petits vieux pendant un soir de Noël avec des biscuits dans la cheminée.exe" ou on va sur un truc qui bouge plus XD. La suite du RP est entre tes mains ^^]

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Tôshirô entendit le tableau tomber dans le couloir. LA chose se rapprochait. Il posa la main sur son katana et se prépara à le dégainer. Puis il vit Anna sursauter. Cela fit partir son faucon, qui lui aussi devenait nerveux. Puis un autre bruit, celui d'une chose lourde qui tombe et le bruit d'un liquide qui coule. Peut-être de l'eau ? Non, du sang coulait sous la porte. Anna ne le vit pas, mais ce bruit la fit stresser. Puis ensuite, le raclement d'une clé contre un mur. La jeune fille lui demanda doucement :


- Tu as entendu ça ? Dis moi que je rêve et que tu en l'as pas entendu !


-"Anna, surtout ne bouge pas, ne fais pas de bruit. Et prépares-toi à courir dès que je te le dis."


Le bruit se rapprochait et Tôshirô se leva lentement. Puis il dégaina et planta son katana rapidement dans le mur. Le bruit s'arrêta, mais la chose n'était pas stoppée. Il sentit une légère pression sur sa lame. Il allait la retirer quand, comme si la chose derrière l'avait attrapée, la lame s'enfonça rapidement dans le mur et Tôshirô le prit de plein fouet. Il retira alors sa lame et la regarda. Le sang était noir. Puis un grognement se fit entendre derrière lui. Il se retourna et vit un truc rôder près d'Anna. Il sauta vers lui, lui planta sa lame et prit Anna par le bras.


-"Il faut sortir d'ici, Il n'est pas seul."


Il la tira hors du siège et, la tenant toujours par le bras, se mit à courir. Ils franchirent la porte en courant. Son faucon les suivaient. Ils traversèrent plusieurs couloirs quand, soudain, au détour d'un couloir, un esprit vraiment maléfique les attendaient. Il ne ressemblait à aucun esprit que Tôshirô avait vus jusque là, et il en était un lui-même. Mais celui-là ressemblait plus à un squelette pourri, avec des os marrons et des morceaux de chair noirs pendouillant. Son crâne était marron lui aussi, avec des yeux rouges et une flamme visible dans la bouche. Il était entouré d'un halo bleu.
Rien que lui dégageait un énorme reiatsu, alors leur "chef" devait être encore pire. Tôshirô se jeta sur lui. Malgré son aspect, cette chose bougeait relativement vite.
Il sentit alors une vive douleur à son bras gauche, les doigts du squelette l'avait lacéré. De rage, il planta son katana partout où il pouvait, mais cela ne l'affectait pas. C'est alors que, lors d'un coup chanceux, il lui planta dans la flamme de sa bouche ; cela eut pour effet de faire "mourir" l'esprit.


-"Bon, la sortie se trouve du côté opposé, deux étages en dessous. On se dépêche, Anna-chan."


Ils se remirent à courir et se retrouvèrent nez-à-nez avec un autre esprit. Pointant le bout de sa lame vers son point faible, un autre sortit d'un mur et se jeta sur lui. La puissance du choc le fit traverser le mur opposé. Il se retrouva dans une pièce sombre, entouré de ces choses.


*Me*de, faut que je sorte de là, je ne dois pas la laisser seule.*


Sauf que, plus il en tuait, plus il en venait. Anna se retrouva isolée, et il sentit qu'une chose arrivait vers elle. Il cria :


-"Anna, derrière toi."


Ce moment d'inattention lui valut de se faire transpercer au ventre par une dague. Il se trouvait dans la salle des armes anciennes ! La douleur l'aveugla momentanément mais il continua de se battre, pour être le plus près possible près d'elle.


[HRPG : Je me suis un peu emballé désolé, si un truc te dérange, dis-le moi et j'y remédierai ok ?]

[ non c'est bien xD ]

Anna entendi la réponse tant détestée sortir de la bouche du jeune garçon. Il planta sa lame dans le mur puis, la lame tirée vers celui-ci, se le prit en pleine face, fort. Anna cria : qu'est-ce qui pouvait avoir assez de force pour faire ça ? Il s'approcha d'elle et la tira hors du fauteuil puis la força à courire. Elle avait vraiment peur. Et lui, ce juene gars qui se démenait trés bien...il cachait bien son jeu, qui aurait dit qu'il était si doué. Elle, comme une potiche, elle ne voyait rien. Un truc apparu dérriére elle et il fonça pour le tuer. Anna cria. Puis, ils recommencérent à courire, cherchant la sortie. Puis, il tombérent sur un esprit vraiment horrible. Anna avait tellement peur qu'elle ne pouvait pas crier. Elle le regarda, vraiment horrible, on aurait dit un cadavre qui s'était déséché pendant quelques mois mais qui avait toujours un peu de cher et de peau. Elle faillit tourner de l'oeil mais, n'en n'eut pas le temps, le monstre était déjà mort. Ils couraient puis, tout d'un coup, à cause de la puissance de son arme, le jeune garçon se retrouva dans une autre salle, loin d'elle. Elle panniqua vraiment fort. Elle ne savait pas quoi faire, courire et le laisser là ? Non, trop méchant, aprés tout, il l'avait protégée. Elle n'eut pas le temps de réfélchit d'avantage qu'il lui cria :

-"Anna, derrière toi."

Elle se retourna et s'abaisse, tout juste a temps, sinon elle serait déjà décapitée. Et dire qu'elle pensait qu'elle fesait un cauchemard tout à l'heure... Il y avait de plsu en plus de monstres et il se rapprochaient d'elle. Elle leur envoyait tout ce qui lui tombait sous la main. Puis, elle se rapellait qu'elle pouvait facilment éviter leurs coups et contre-attaquer en se transformant en un annimal. D'abord, elle se transforma en aigle et s'envola le plus haut possible. Elle fesait de temps en temps des piqués vers les monstres. Puis, elle se transforma en chat, noir pour ne pas être vue dans l'obscurité et tâcha de retrouver "le jeune gaçon" qu'elle n'appellerait plus jamais comme ça maintenant qu'elle l'avait vu user de son katana. Elle cria :

- T'es où ? Répond-moi !!!

Mais on aurait dit, que n'importe où, où elle allait, elle s'éloignait de lui. Elle voulu se transformer en aigle mais ça lui couterait des forces. Tant pis, s'était important. Elle allaait le faire quand elle reçu un grand coup dans le dos. Elle hurla. Elle n'avait alors plus de forces pour l'aigle, mais peut-être assez pour la chauve-souri. En plus, les chauves souris envoient des ultra-sons. Avec un peu de technique, elle pourait les emplifier et les faires parvenir au "garçon au katana" comme elle l'appellait maintenant. C'est donc ce qu'elle fit et s'envola haut. Elle se trouvait devant les escaliers, ceux qu'ils cherchaient à rejoindre depuis un bout de temps. Elle se concentra, même sous cette forme, son dos lui fesait mal à mourire. Elle envoya dans les airs les ultra-sons suivant :

- Je suis devant les escaliers, Ou es tu ?

Comme s'il pourrait lui répondre ? Aprés, elle se dit qu'il aurait peut-être peur d'entendre sa voix dans sa tête. Alors, pour ne pas qu'il pannique encore plus, elle se lança dans une bréve explication :

- Je...je suis transformée en chauve-sourie..t'inquiette, c'est normal. Mais ? T'es où ???

Elle panniquait vraiment vraiment fort et était en train d'utiliser toutes ses forces en battements d'ailes.

Musique d'ambiance pour RPG : http://www.coucoucircus.org/ost/generique.php?id=1608
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Alors que Akanagareboshi s'apprêtait à partir, un brouillard dense se manifesta et une voix caverneuse se fit entendre. Apparemment, cette chose les considéraient comme son jouet. Puis elle se demanda ce qu'elle pourrait faire d'eux. C'est alors que Anna lança d'une voix de défi :


- Rien du tout Ducon ! Tu va nous laisser sortir tranquillement !


Puis la chose s'énerva et répliqua :


- Ha oui ? J'aimerai bien voir ça !


Puis le brouillard enveloppa Anna et la voix dit qu'elle avait quelque chose. Mais Anna semblait souffrir du brouillard et quand il se dissipa, elle se transforma en lionne. Elle rugit puis elle rit. Un instant plus tard, elle se jeta sur lui, les crocs dehors. Et la voix dit d'un ton moqueur :


[b]- Tiens ? Qu'est-ce qui lui prend...? Alors ? Tu va la tuer ? J'aimerais voir ça tiens...


Tôshirô fut surpris de la réaction d'Anna. Mais... Était-ce vraiment elle ? Telle qu'il la connaissait, elle n'aurait jamais fait ça. Mais visiblement, ce qui la contrôlait voulait le tuer. L'autre saloperie avait trouvé son point faible, il ne pouvait rien faire, au risque de blesser ou de tuer Anna. Il baissa son katana et étreignit la lionne dans ses bras. Il l'avait bloqué, mais il en payait le prix fort : les crocs étaient profondément ancrés dans son épaule gauche. Le sang gicla Et Tôshirô dit :


-"Résiste Anna-chan, je sais que ce n'est pas toi qui a agi, tu n'est pas comme ça. Je ne peux rien faire pour toi, seule toi peut briser cet emprise sur ton corps. Redeviens la Anna que je connais..."


Tôshirô, pris par une vague de douleur, posa un instant sa tête contre celle de l'animal. Puis il se dégagea. Il reprit son katana et se rendit compte que son bras gauche ne bougeait plus, en plus de saigner abondamment. Il essaya de le faire bouger une nouvelle fois, mais rien n'y fit. Il ne savait pas si cela durerait mais il faudrait faire avec pour ce combat. Il réunit son reiatsu et dit :


-"Bankai, Daiguren Hyôrinmaru !"


De la glace l'enveloppa et prit cette forme :
Il posa la pointe de sa lame sur le sol qui se gela immédiatement, l'air était aussi devenu glacial et il se jeta sur le brouillard. Pénétrant dedans, il s'aperçut qu'il n'y avait rien. Voulant en ressortir, il se fit transpercer de part en part par une lame. Le brouillard se dissipa et la chose apparut devant lui. Il ne pouvait la décrire tellement elle était horrible. Ils se jetèrent l'un sur l'autre et un combat acharné s'ensuivit. Tôshirô reçut deux autre coups de lame, mais moins profondément que précédemment.
Ayant reçu un coup violent, Tôshirô se plia en deux. Il réunit alors ses dernières forces et planta sa lame dans le corps de l'esprit, avant d'y libérer son reiatsu glacial. La chose hurla de douleur et disparut dans un nuage de scintillements bleus clairs.
Il la regarda disparaître et son Bankai se brisa, redevenant un katana normal. La vue de Toshirô se brouilla, et il tomba sur le dos dans une mare de sang, son sang. Il dit d'une voix faible :


-"Je t'avais menti pour mon nom, je m'appelle Tôshirô Hitsugaya... Désolé..."


Puis ce fut le noir complet.


[HRPG : si ça va pas, dis-le moi, je changerais.]

[ arrêtte de dire ça ! respecte tes choix >< ! xD bon je m'emporte là...réponse habituelle : non c'est trés bien ^^ ]

Contre toute attende, il lacha son Katana et prit Anna dans ses bras. Mais la lionne se débatait contre lui et fesait tout pour le blesser le plus possible. Anna n'avait toujours pas le contrôle mais une larme s'échappa. Il l'encouragea et lui dit :

-"Résiste Anna-chan, je sais que ce n'est pas toi qui a agi, tu n'est pas comme ça. Je ne peux rien faire pour toi, seule toi peut briser cet emprise sur ton corps. Redeviens la Anna que je connais..."

Elle essayait mais rien à faire. C'était comme si elle était une petite caméra implantée dans la tête de la lionne. Le garçon au Katana était blessé, gravement blessé et en grande partie à cause d'elle. Malgré tout, il cria un truc bizarre et se transforma. La lionne fut expulsée au fond de la piéce, étourdie. Le garçon au Katana reçu pleins de coups, tous plus ou moins violents. Mais à un moment il en reçu un tellment qu'il se plia en deux. Puis, il réussi à tuer le monstre. Dés que le monstre disparu, elle retrouva le contrôle de son corp et, en même temps, toute sa douleur. Mais le garçon était dans un bien pire état. ça devait faire plus d' une heure qu'il se battait non stop et la force de son adversére n'avait rien arrangé. Il était couché sur le dos, baignant dans son sang et lui dit d'une petite voix :

-"Je t'avais menti pour mon nom, je m'appelle Tôshirô Hitsugaya... Désolé..."

Anna se transforma en petit chat. Les chats se déplacent souplement et doucement, ça lui éviterait des souffrances inutiles. Elle s'approcha et contempla le garçon. Il était tombé dans les pommes. Enfin, peut-être que c'était pire, peut-être que c'était un comma mais elle ne voulait pas y penser. Alors, elle courut, ignorant le douleur, elle se transforma en antilope pour aller plus vite. Elle sauait littéralement des volées d'escaliers. Quand elle arriav devant la porte du Musé, elle reprit sa forme humaine. Elle faillit hurler. Elle était blessée au dos et se déplaçait bizarrement. Elle ouvrit la porte et se cramponna à un garde.

-Monsieur....Vite !....il ya ....un blésser grave...à l'interieur !.....Vite !

Le garde la regarda. Il avait un regard doux mais imbecile. Il lui répondit :

- Mon dieu, ça ne peux pas être pire que toi ! Vien, on va te soigner.

Anna hurla :

- Vous êtes débiles ou quoi ? Par rapport à lui je suis apte à faire les JO !

Le garde eut l'air perplexe. Il ne comprennait pas qu'on puisse se blesser dans un Musé. De plus, il avait envie de lui donner une amende. Mais, voyant son air dur, il soupira et demanda :

- Ou est il ? TU peux m'y conduire ?

Anna répliqua avec une voix pressée :

- Oui, oui, je peux mais prenez un brancard ou je ne sais pas quoi mais ...oui, venez...

Le garde fit des petits mouvements avec ses mains comme pour dire "calmez-vous!". Il lui montra son portable. Et elle acciessa. Il lui dit :

- Excuse-moi, c'est pas que je te crois pas mais je veux le voir de mes yeux avant d'appeller une ambulance.

Anna faillit le gifler. Non mais quel con ! Elle lui tira violemment la manche et parti en direction de l'endroit où il fallait aller. Mais, aprés selement quelques pas, elle tomba. Le garde soupira, comme si elle jouait la comédie. Il la hissa sur ses épaules. Elle lui montrait chaque fois par où aller. Elle lui donnait des coups de jambes comme à un cheval.

*a ce rithme, il va crever !*

Le garde qui en avait marre et qui devait être couvert de bleus, daigna accélerer. Quand il arrivérent, le garde qui avait pourtant l'air d'un dur, tourna de l'oeil. Il tomba et emporta Anna dans sa chutte. Elle se releva et le fouilla. Il lui fallait le portable de se grand crétin. Elle mit la main dessu et appella les urgences :

- Oui ?

- Venez vite ! Nous avons un blessé grave inconsient et un garde de musé dans les pommes.

- Le blessé a t'il une hémoragie ?

Anna voulut dire " Ben oui pétasse ! " mais elle prit une voix de faux cul et dit :

- Oui...

- Bien, essayez d'arrêter l'hémoragie en...BIP

Anna cria :

- MERDE !!!!

Elle s'approcha de Toshiro et appuya sur ses plaies. C'était ce qu'elle avait appirs en primaire aux cours de secourisme. Elle était couverte de sang. Le sang du garçon coulait toujours fort. Elle continua d'appyer dessu et posa ses jambes en 'position cannif" à l'aide d'une statue non-loin. Au bout de dix minutes les secours arrivérent...

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Tôshirô, toujours dans le noir, entendit des personnes arriver. Mais c'était comme s'il se trouvait entre deux mondes, entre la vie et la mort, certes bizarre pour un esprit de dire ça. Mais, il entendait des voix lointaines. Il crut entendre Anna, quoique il n'en était pas sûr. Il y avait d'autres voix autour. Il crut entendre des gens crier des ordres. Il sentait des poids sur son corps. Mais il n'était plus sûr de rien, il se sentait léger, c'est tout.
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Les ambulanciers arrivèrent en courant dans le couloir où était Tôshirô. La mare de sang s'était encore agrandie au fil des minutes. Deux des ambulanciers allèrent s'occuper d'Anna et les deux autres, portant le brancard et tout l'attirail d'urgence, s'approchèrent de lui. Alors qu'il essayait de bloquer l'hémorragie, un policier, alerté par l'hôpital, s'approcha du katana pour le ramasser. Mais Akanagareboshi vint se poser dessus et claqua son bec pour éloigner le policier. Ce dernier essaya quand même de le prendre mais se fit mordre profondément et violemment la main. Il n'insista pas.


-"Pulsations irrégulières et très faible Chef, je sors le défibrillateur.


Mais le diagramme de la ligne de vie devint une simple ligne, malgré les décharges électriques. L'appareil émit un long sifflement aigu. L'ambulancier cria : "On est en train de le perdre" et injecta un produits dans ses veines avant de donner un ultime coup. Son cœur repartit, mais très faiblement.


-"Il faut l'emmener d'urgence en salle d'opération, j'appelle l'hôpital, il est prioritaire niveau 5. Blessé très lourd et blessures profondes proches de points vitaux."


Ils embarquèrent Tôshirô sur le brancard et un des quatre ambulanciers prit Anna dans ses bras pour l'amener à l'hôpital. Il signala son collègue qu'il dise aussi qu'une autre blessée arrivait et qu'il fallait la soigner d'urgence elle aussi. Son faucon les suivit, tenant le katana dans ses pattes. Ils embarquèrent dans l'ambulance et filèrent sirènes hurlantes au Mémorial Minôegami Hospital Akatsuki. Ils y arrivèrent n un temps record.
****
Tôshirô sentait qu'il était sur une table roulante qui avançait très rapidement. De minute en minute, son sentiment de distance et de légèreté s'accentuait. Il entendait des gens crier des ordres, d'autres tout simplement d'effroi ou de surprise en voyant son état, quoique il n'en était pas sûr. Il le firent rentrer dans ce qu'il pensait être le bloc opératoire et il entendit une équipe de chirurgiens rentrer dans ce même bloc. Quelques minutes s'écoulèrent et il commencèrent à l'opérer. C'est alors que, au milieu d'un autre sifflement aigu et continu, un des chirurgiens dit :


-"Heure du décès, 03h18m54s."


Mais soudain, il vit la scène de l'extérieur, ou plutôt, il assistait à la scène. Mais elle était bizarre, les chirurgiens et toute l'équipe médicale s'étaient découverts la tête, mais la scène était comme figée, d'ailleurs, elle avait une teinte grise. Comme si le temps s'était arrêté. C'est alors qu'une lumière apparut derrière lui.


-"Dur de voir sa propre mort en tant que spectateur, non ?"

-"Que... Qui êtes-vous ?"

-"Je suis Dieu."

-"Étant Shinigami, j'ai du mal à vous croire."

-"Crois ce que tu veux, mais je viens te dire une chose. Fais tout pour continuer à vivre. Trop de gens tu laisserait derrière toi si tu venais à mourir."

-"Facile à dire, je demande pas mieux, mais vous avez vu mon état ?"

-"Rien ne peut enrayer la volonté."


Et il disparut. Derrière lui, le temps reprenait son cours, la teinte grise était partie. Voyant que les chirurgiens s'apprêtaient à le débrancher, il se concentra, en utilisant toute sa volonté, et il se retrouva encore une fois dans le noir.
Mais c'était différent cette fois, il reprenait conscience de ses membres. Il entendait distinctement les chirurgiens terminer l'opération, animés d'une force nouvelle devant cette résurrection inattendue.
****
Il sentait une brise fraîche sur son visage. Il ouvrit les yeux. Au début, il voyait flou, mais son acuité redevint rapidement normale. Il se trouvait dans une pièce blanche. Son faucon était allongé à sa droite, sur le lit.
Il referma les yeux et entendit la porte s'ouvrir.

Anna avait pu rentrer chez elle, elle avait été vite soignée. Elle avait demandé à une infirmiére avec laquelle elle avait sympatisé delui envoyé par sms tout ce qu'elle saurait sur Toshiro. Vers 3h du matin, elle reçu un sms disant qu'il était mort. Elle ne bougeait plus. Elle n'en revenait pas. Elle commença à pleurer abondemment pour ce garçon qu'elle connaissait à peine. Quleque minutes plus tard, elle en reçu un autre :

Citation :

Déso' chtt ! G pas pu rép' + to : boulo'. Y va bien !...Vivnt ! mircl ! biz !

Elle failli balancer son portable sur le mur mais, elle arrêtta son geste, se disant que si elle le cassait, elle n'en aurait plus. Pourquoi était elle énervée ? Parce que ça fesait 10 minutes qu'elle pleurait et qu'elle se maudissait ne rien avoir pu faire. Elle avait même jurer d'écouter en cours car elle n'avait rien retenu du cour de secourisme. Puis, elle rit. D'une rire nerveux biensûr . Elle répondit :

Citation :

Petss xD ! j'déco' : thx de m'avoir prév' ...jre qund ?

Elle prépara déjà ses affaires et s'habilla. Son portable vibra. Elle lut :

Citation :

moi ossi jtm xD heu...y dort !...toi ossi U mst slping ! go c'mat'. j'tat'.

Elle fit la tête. Elle allait répondre.Lui dire qu'elle voulait venir MAiNTENANT . Mais, elle lui avait dit qu'elle devait dormir. Elle haussa les épaules. Ce fut le geste de trop. Elle tomba raide et s'endormit. Ce fut son portable qui la réveilla. Elle vit qu'il était 7h00. Le sms venait de l'infirmiére. Elle lut :

Citation :

W d U do ? grouille ! jpart dns 10min !

Elle sauta sur ses pieds. Elle vit des petites étoiles rouges pendant un instant puis sa vue se stabilisa. Elle était déjà habillée. Elle répondit :

Citation :

Jariv' att me plz !

Une réponse arriva presque simultanément :

Citation :

k'

Elle couru. Le bus était là. Elle l'intercepta et il la déposa pas trés loin de l'hopital. Elle courut, le plus vite qu'elle pu. Quand elle arriva, l'infirmiére allait partir. Elle l'intercepta en criant :

- M-J !!!!

La dénommée M-J, se retourna et lui lança un grand sourire. Elle avait des cernes. Elle était de nuit. Elle s'approcha, l'embrassa puis bailla. D'une voix lasse et fatigué elle dit :

- Au fond du couloir à droite.

Anna la remercia, l'embrassa et courut dans la direction dite. Elle fonça dans la chambre. On aurait dit une tempête qui déboulait. Elle le vit, là calmement allongé sur son lit, éveillé. Elle plaurait toujours mais elle dit en riant :

- Je te déteste.

Elle prit une chaise et l'approcha prés du lit. Elle sécha ses larmes et le regarda. Elle se demandait quoi dire. C'était sa faute s'il était là. Mais en même temps pas vraiment...Alors, elle eut un demi-sourire et demanda :

- ça va ?

Bon, ok...pas génial pour quelqu'un à l'hopital mais bon, c'était tout ce qu'elle avait trouvé.

Anna sourit quand il lui dit qu'il allait bien à part qu'il ne savait pas bouger son bras droit. C'était déjà ça. Elle n'en revenait pas de le voir là, vivant alors que M-J lui avait dit qu'il était mort. Il lui demanda si elle allait bien. Elle lui sourit et répondit :

- ça va trés bien...ce n'était pas si terrible que ça.

Elle observa le moine qui passa. Il y avait quand même des maldes sur cette terre...comme si dieu existait. Ceci dit, c'était vrai qu' Histugaya était un miraculé. Aprés il la regarda et s'excusa pour ses blessure. Anna le regarda d'un drôle d'air et dit :

- Bah, arrêtte ! Tu ne peux pas tout faire.

On pouvait entendre les oiseaux dehors. Anna aimait les oiseaux, généralement, quand ils chantaient, elle était heureuse. Une infirmiére passa et vint prendre un papier. Elle la regarda. Elle avait l'air gentille. Mais pourquoi aimait elle les infirmiéres. Elle se surprit à penser qu'elle était peu-être attirée par elle. Elle secoua la tête, il ne fallait pas que de telles pensées restent trop longtemps. Elle repensa à M-J, ça ne devait pas être un métier de tout repos. C'était peut-être pour ça en fait qu'elle les aimait bien, elle avait un peu pitier d'elles et de leur travail difficile, alors, elle voulait les distraire en étant leur amie. Oui, cette solution était plus plausible. Elle était en train de réfléchir à tout ça quand elle entendit :

-"Et sinon, tu habites où ? Sans arrières-pensées, s'empressa-t-il d'ajouter, craignant de s'être mal fait comprendre."

Elle re-calla sur regard sur Toshiro. Une autre infirmiére passa et déposa un plateau repas. Elle fit à peine attention à celle-ci. Elle sourit. Elle le regarda et dit :

- J'habite...

Elle s'arrâtta.

*Heu...j'habite où encore ?*

Toute cette avanture l'avait un peu coupée de la réalitée. Elle réfléchit vite, elle ne voulait pas avoir l'air de ne pas savoir. Elle se rapella tout d'un coup de toute sa vie : le fiancé, la fugue, l'interna... Elle le regarda et continua :

- J'habite dans un interna...et toi ?

Elle trouvait ça bizarre de dire qu'on "habitait" dans un interna, généralement, on restait à l'interna juste la semiane...ce n'était pas sson cas. Elle était 7jours sur 7 à l'interna. Elle prit une tasse de thé et la bu tranquillement, en écoutant les opiseaux et attendant la réponse.

Tôshirô sourit quand elle hésita puis il l'entendit dire qu'elle habitait un internat. Il mit un moment avant de faire le rapprochement puis leva la tête vers elle.


-"Tu serais pas à l'internat Atsuki par hasard ? Si c'est le cas, on va se revoir alors."


Tôshirô, toujours allongé, commençait à en avoir marre. Rester sur un lit des journées entières et ne rien faire à part regarder la vie des singes mangeurs de poissons à la télé et lire le journal du jour n'était pas fait pour lui. Il termina sa tasse de thé et, contre toute indications, sortit du lit. Il alla derrière le paravent, enfila son kimono et sa veste blanche et ressortit, son katana sur le dos et son faucon sur l'épaule. Il se tourna vers Anna.


-"Ça te dirais pas un tour en ville ? Qu'un hôpital n'est pas le meilleur endroit pour les discussions de jeunes étudiants."


Il ouvrit la porte et se retrouva nez-à-nez avec son médecin. Il essaya de lui faire croire qu'il voulait juste aller chercher un journal à l'entrée mais le médecin lui fit remarquer froidement qu'il en avait déjà un et lui ordonna d'aller se recoucher. Il alla s'asseoir sur son lit et regarda le médecin repartir dans le couloir. Il regarda ensuite Anna :


-"On est à quelle étage ?"


[Franchement désolé du petit post mais je suis à court d'inspi.]